2016. Ce soir, une nouvelle famille respire à nouveau. Sur la chaise électrique, un criminel est décédé. Oublié, désormais
partie du passé, cet homme n’est plus rien. Sauf pour Abstergo Industries. Pour lui, il est désormais la clé pour partir dans
le passé, pour retrouver les assassins, ceux qui – de tout temps – ont modifié la politique mondiale. Cette entreprise, dirigée
par les Templiers, a retrouvé la trace génétique d’un assassin dans le condamné à mort. Il est désormais la porte sur le passé,
sur une Histoire vieille de plus de trois cent ans.
Comme lui, à travers le monde, d’autres condamnés à morts sont sauvés pour être utilisés dans le passé, afin de retrouver tous les fragments d’Eden et d’anéantir l’Ordre des Assassins. Ce soir, dans l’Animus, des inconnus frémissent de peur à l’idée d’être, désormais, de simples cobayes. Ce soir, au sein d’Abstergo Industries, l’espoir fait vibrer les cœurs, les Templiers ont une chance désormais d’accomplir leur quête.
Rien n’est vrai, tout est permis. – Credo des Assassins
1789 – France. Autour d’eux, les canons et les fusils retentissent. Le vent de la révolte se lève sur les villes françaises, au nom d’une Justice désormais voulue juste. Celle que l’on nommera la Révolution Française prend place dans les villes et les campagnes, sortant citadins et campagnards de chez eux, en quête de réponse et de changement. Il est temps désormais de faire entendre sa voix.
Perché sur le sommet d’une tour, la capuche couvrant son visage, aussi stoïque que les statues de pierre qui l’entourent, il attend. Le bon moment, le bon visage. Rapide, il n’aura le droit qu’à un essai. Un seul. Une tête à faire tomber, un cœur à arrêter, pourquoi ? Il ne le sait pas et s’en moque, il fait ce qu’il lui a été demandé. Dans deux minutes un homme mourra et lui aura disparu dans les profondeurs de la capitale. Le vent semble s’arrêter, le moment propice s’impose, comme une flèche, son corps s’arque, se tend, saute. La lame cachée dans sa manche virevolte dans l’air, un claquement, le bruit d’un corps qui chute. Le vent souffle à nouveau, l’Ombre est retournée auprès de ses confrères. Ils agissent dans l’Ombre, pour servir la Lumière, on les nomme les Assassins.
2016. L’animus s’arrête pour ce soir. Le corps fatigué, douloureux, tu n’en crois pas tes yeux et tes oreilles. Est-ce vraiment ce qu’il s’est passé ? Viens-tu de tuer un homme ? Non ce n’est pas toi, mais ton ancêtre. Tu tentes de t’en convaincre, mais rien n’y fait, l’image de ce corps qui tombe, de cette facilité à lui ôter la vie, ne cesse de te hanter. Qu’as-tu fait ? Tes jambes flageolent et se dérobent sous ton poids. Tu n’étais pas censée mourir ce soir-là, tu n’as jamais été coupable de ce dont l’Etat t’accusais, mais faute de moyens, l’avocat qui t’a défendue n’était qu’un incapable. « Coupable. » La sentence raisonne encore à tes oreilles. Hier innocente mais jugée coupable, aujourd’hui coupable d’avoir commis un crime trois cent ans plus tôt. Tes mains tremblent, tu as dû rêver. Oui, rêver. Ce n’est pas possible autrement. Pas possible.
Comme lui, à travers le monde, d’autres condamnés à morts sont sauvés pour être utilisés dans le passé, afin de retrouver tous les fragments d’Eden et d’anéantir l’Ordre des Assassins. Ce soir, dans l’Animus, des inconnus frémissent de peur à l’idée d’être, désormais, de simples cobayes. Ce soir, au sein d’Abstergo Industries, l’espoir fait vibrer les cœurs, les Templiers ont une chance désormais d’accomplir leur quête.
Rien n’est vrai, tout est permis. – Credo des Assassins
1789 – France. Autour d’eux, les canons et les fusils retentissent. Le vent de la révolte se lève sur les villes françaises, au nom d’une Justice désormais voulue juste. Celle que l’on nommera la Révolution Française prend place dans les villes et les campagnes, sortant citadins et campagnards de chez eux, en quête de réponse et de changement. Il est temps désormais de faire entendre sa voix.
Perché sur le sommet d’une tour, la capuche couvrant son visage, aussi stoïque que les statues de pierre qui l’entourent, il attend. Le bon moment, le bon visage. Rapide, il n’aura le droit qu’à un essai. Un seul. Une tête à faire tomber, un cœur à arrêter, pourquoi ? Il ne le sait pas et s’en moque, il fait ce qu’il lui a été demandé. Dans deux minutes un homme mourra et lui aura disparu dans les profondeurs de la capitale. Le vent semble s’arrêter, le moment propice s’impose, comme une flèche, son corps s’arque, se tend, saute. La lame cachée dans sa manche virevolte dans l’air, un claquement, le bruit d’un corps qui chute. Le vent souffle à nouveau, l’Ombre est retournée auprès de ses confrères. Ils agissent dans l’Ombre, pour servir la Lumière, on les nomme les Assassins.
2016. L’animus s’arrête pour ce soir. Le corps fatigué, douloureux, tu n’en crois pas tes yeux et tes oreilles. Est-ce vraiment ce qu’il s’est passé ? Viens-tu de tuer un homme ? Non ce n’est pas toi, mais ton ancêtre. Tu tentes de t’en convaincre, mais rien n’y fait, l’image de ce corps qui tombe, de cette facilité à lui ôter la vie, ne cesse de te hanter. Qu’as-tu fait ? Tes jambes flageolent et se dérobent sous ton poids. Tu n’étais pas censée mourir ce soir-là, tu n’as jamais été coupable de ce dont l’Etat t’accusais, mais faute de moyens, l’avocat qui t’a défendue n’était qu’un incapable. « Coupable. » La sentence raisonne encore à tes oreilles. Hier innocente mais jugée coupable, aujourd’hui coupable d’avoir commis un crime trois cent ans plus tôt. Tes mains tremblent, tu as dû rêver. Oui, rêver. Ce n’est pas possible autrement. Pas possible.